Environnement: Saïed mobilise une équipe pour une solution à Gabès

Le président de la République, Kais Saïed, a chargé Ali Ben Hammoud, ingénieur en pétrochimie, diplômé de l’Université de Shanghai des industries chimiques, de former une équipe de travail chargée de trouver des solutions immédiates au problème du Groupe chimique de Gabès, en attendant la mise en place de solutions stratégiques pour la ville et dans toutes les régions du pays, lit-on dans un communiqué de présidence de la République.

Le chef de l’État a salué le dévouement sans limites et le profond sens de responsabilité nationale de Ali Ben Hammoud, ainsi que celui de nombre de compétences tunisiennes. Il a souligné que Ben Hammoud n'a pas hésité la moindre seconde quand le devoir sacré l’a appelé à trouver des solutions à la situation environnementale à Gabès.

Kais Saïed s'est, également, félicité de la conscience du peuple tunisien, qui s’engage partout dans une guerre de libération nationale sur tous les fronts, afin de faire face aux différents réseaux de corruption et à ceux qui prétendent être des réformateurs, alors qu’ils sont tout le contraire.

"Ils ont contribué à la destruction et au gaspillage de l'argent public. Leurs objectifs étaient de céder nos richesses, nos institutions et nos entreprises publiques, après les avoir mises à terre", relève encore le communiqué.

Le président de la République a, par ailleurs, salué les habitants de Gabès qui se sont rangés aux côtés des forces de sécurité et ont mis en échec des tentatives flagrantes d'instrumentalisation de leurs souffrances. Il a rappelé avoir rencontré, à plusieurs reprises, de nombreux jeunes de Gabès, qui avaient présenté des solutions scientifiques et réalistes à la crise environnementale, mais qui ont été ignorés par ceux qui vendaient des illusions, semaient la corruption et qui continuent, aujourd’hui, à exacerber les tensions.

Sur un autre plan, Kais Saïed a souligné que le terme "hogra" (mépris en dialectal tunisien) doit complètement disparaître et que tous les Tunisiens et Tunisiennes ont un droit légitime à la dignité et qu'ils garderont la tête haute, malgré les manœuvres des comploteurs, à l'intérieur et à l'étranger.